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(Niamey et les 2 jours) - Le président nigérien, Mahamadou Issoufou, a dénoncé samedi dernier, le statut de Kidal, au Nord du Mali, toujours entre les mains des rebelles, malgré la signature de plusieurs accords de paix.
« Le statut de Kidal est une menace pour la sécurité intérieure du Niger. Et en plus, nous constatons, avec beaucoup de regrets, qu’il y a des mouvements signataires des accords de paix d’Alger qui ont une position ambigüe et qu’il y a des mouvements signataires des accords de paix d’Alger qui sont de connivence avec les terroristes. Nous ne pouvons plus l’admettre », a-t-il déclaré au cours d’une conférence à Bamako à l’occasion d’une visite d’amitié et de travail de 24 heures, le 7 septembre 2019, dans la capitale malienne.
Kidal constitue en effet un important sanctuaire des terroristes à partir duquel ils mènent des attaques meurtrières au Niger. Le numéro 1 nigérien a réaffirmé sa détermination à mener le combat pour débarrasser son pays et la région du Sahel des djihadistes.
Cela passe par une position claire de tous les groupes signataires des accords de paix « L’ambigüité doit s’arrêter. Ou bien on est dans les accords de paix, ou bien on est avec les terroristes. Il faut se déterminer », a-t-il dit.
Jean-Marie Nkoussa
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