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(Niamey et les 2 jours) - Au cours du 57e sommet extraordinaire de la CEDEAO qui s’est tenu ce 07 septembre à Niamey, la situation politique au Mali a fait l’objet d’amples discussions. À l’issue des échanges, les chefs d’États et de gouvernements de l’espace communautaire ont décidé de maintenir la pression sur la junte militaire en exigeant la nomination d’un président civil au plus tard le 15 septembre prochain. Les sanctions prises contre le pays sont en outre maintenues.
Lors de son discours d’ouverture du sommet, le président Issoufou Mahamadou a affirmé que « le Mali a plus que jamais besoin de stabilité pour que les aspirations fortes du peuple malien à la sécurité au développement soient pleinement satisfaites. Il est du devoir de notre communauté d’assister les Maliens en vue d’un rétablissement rapide de toutes les institutions démocratiques. La junte militaire doit nous aider à aider le Mali. Nous fondons l’espoir qu’elle répondra favorablement aux mesures prises par notre communauté. D’autres partenaires stratégiques du peuple malien fondent le même espoir. Ne les décevons pas. »
De son côté, la junte militaire poursuit les concertations pour une transition réussie. Le 6 septembre passé, l’ancien président IBK a été autorisé à quitter le pays pour se faire soigner aux Émirats arabes unis.
Mawulolo Ahijah
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